Elle permettrait ainsi aux patients qui le souhaitent de suivre leur traitement dans un environnement familier. Ceci lui permet, s’il le souhaite, de ne plus devoir se rendre à l’hôpital de jour en oncologie, ou d’éviter de longues périodes d’hospitalisation pour recevoir ses antibiotiques. Ceci peut lui permettre de poursuivre son activité quotidienne, y compris son travail. Enfin, pour les patients vulnérables en milieu résidentiel, cette hospitalisation à domicile peut leur éviter de nombreux transferts entre l’hôpital et leur centre de soins résidentiel.
Cette mesure fait partie du principe de « soins efficaces » et est neutre sur le plan budgétaire, y compris pour le patient.
Le patient ne paiera aucun ticket modérateur ni pour ses médicaments antitumoraux, ni pour ses antibiotiques, ni pour les prestations de santé prévues dans la future convention. Aucun supplément ne peut lui être demandé.
L’hospitalisation à domicile ne peut avoir lieu que si plusieurs conditions sont remplies en termes de qualité et de sécurité des soins. Il s’agit d’une collaboration entre plusieurs dispensateurs de soins : l’équipe soignante de l’hôpital, l’équipe de soins infirmiers à domicile, les médecins et les pharmaciens. Le patient ne peut jamais être obligé à recevoir ces soins à domicile.
Plusieurs prestations seront rémunérées :
- Montants forfaitaires pour la mise en route de l’hospitalisation à domicile
- Honoraires pour la coordination des soins
- Honoraire forfaitaire complémentaire pour l’infirmier à domicile qui administre des médicaments anticancéreux
- Montant forfaitaire pour le matériel médical
Le financement de l’administration du médicament lui-même se fera sur base de la nomenclature existante des soins infirmiers à domicile.